• la planche-miroirKagami-ita
  • sortie latéraleKirido-guchi
  • zone blancheShirasu
  • les piliersHashira
  • escalierKizahashi

Touchez ou cliquez sur l’illustration pour découvrir les explications.
Parcourez librement les sections qui éveillent votre curiosité !

la planche-miroirKagami-ita

Sur le kagami-ita, le panneau situé au fond de la scène de nô, on trouve souvent une peinture représentant un vieux pin (oimatsu), un arbre ayant traversé les âges. Selon une théorie, ce pin refléterait en miroir le "pin de yôgô" du sanctuaire Kasuga à Nara, contribuant ainsi à la beauté de la scène. Le terme "yôgô" désigne la descente en ce monde des divinités et des bouddhas, ce qui souligne le caractère sacré de la scène de nô, où le comédien joue face aux dieux. Par ailleurs, le pin est un arbre qui symbolise l'immuabilité et l'éternité puisqu'il ne change pas au fil des saisons.

sortie latéraleKirido-guchi

Dans un coin de la scène de nô, on trouve une petite porte discrète appelée kirido-guchi. Cette porte est principalement utilisée par le chœur (jiutai) et les ou les assistants chargés de veiller au bon déroulement de la représentation sur scène (kôken). Elle sert également de sortie pour les acteurs ayant terminé leur rôle, ainsi que pour les personnages tués sur scène, qui quittent ainsi discrètement la scène.

zone blancheShirasu

Autour de la scène de nô se trouve une zone recouverte de petits cailloux blancs, appelée shirasu. À l’époque où le nô était joué en extérieur, ces pierres servaient à mettre en valeur la scène tout en réfléchissant la lumière du soleil, utilisant ainsi le soleil comme éclairage naturel. Cet usage traditionnel s’est perpétué jusqu’à nos jours.

shite-bashira, waki-bashira, fue-bashira, metsuke-bashiraLes piliers

Les quatre piliers de la scène de nô peuvent sembler gêner la vue des spectateurs, mais pour les acteurs, ils constituent des repères essentiels pour s’orienter car leur champ de vision est considérablement restreint par le masque ! En particulier, le metsuke-bashira, pilier situé à l’avant gauche de la scène du point de vue du spectateur, joue un rôle crucial. Comme son nom l'indique, c’est le point de repère visuel sur lequel l’acteur fixe son regard lors de sa danse.

escalierKizahashi

Devant une scène de nô, il se trouve un petit escalier que l'on nomme kizahashi. Il s'agit d'un vestige de l'époque où, avant les représentation officielles, les responsables de l'événement montaient sur scène pour annoncer la pièce. Aujourd’hui, il sert principalement de repère visuel permettant aux acteurs de s’orienter face à la scène, mais il est rarement utilisé dans le cadre du jeu lui-même.

  • la planche-miroirKagami-ita
  • sortie latéraleKirido-guchi
  • zone blancheShirasu
  • les piliersHashira
  • escalierKizahashi
  • le rideau d'entréeAgemaku
  • le pont-flottantHashigakari
  • Troisième pinSannomatsu
  • Deuxième pinNinomatsu
  • Premier pinIchinomatsu

Touchez ou cliquez sur l’illustration pour découvrir les explications.
Parcourez librement les sections qui éveillent votre curiosité !

le rideau d'entréeAgemaku

L'agemaku est un rideau à cinq couleurs séparant les coulisses, également appelé salle du miroir (kagami no ma), et le pont scénique (hashigakari) qui amène à la scène de nô. Ses couleurs symbolisent les cinq éléments du yin et du yang et des cinq phases (bois, feu, terre, métal, eau). Ce rideau est utilisé pour l’entrée et la sortie des acteurs. Le moment où il s’ouvre marque le début du récit, invitant le spectateur à pénétrer dans l’univers du yûgen, cette beauté mystérieuse et subtile propre au nô.

le pont-flottantHashigakari

Le hashigakari est le passage reliant le rideau au plateau principal de la scène de nô. C’est par cette allée que les acteurs font leur entrée, guidés vers l’univers du récit. Plus qu’un simple passage, il symbolise le lien entre le monde réel et l’au-delà, jouant un rôle essentiel dans la profondeur dramatique du spectacle.

Premier pin, Deuxième pin et Troisième pin Sannomatsu

Le long du hashigakari, le pont reliant la scène principale au rideau d’entrée, trois pins sont alignés : Ichinomatsu (Premier pin), Ninomatsu (Deuxième pin) et Sannomatsu (Troisième pin). Placés sur le côté gauche du pont, ces pins présentent des tailles différentes : Ichinomatsu, le plus proche de la scène, est le plus grand. Ninomatsu, le deuxième, est plus petit. Sannomatsu, le troisième pin, est encore plus petit. Autrement dit, leur taille diminue à mesure qu’ils s’éloignent de la scène. Cet agencement crée un effet de perspective qui accentue la profondeur du plateau et renforce l'impression de distance pour le spectateur.

Premier pin, Deuxième pin et Troisième pin Ninomatsu

Le long du hashigakari, le pont reliant la scène principale au rideau d’entrée, trois pins sont alignés : Ichinomatsu (Premier pin), Ninomatsu (Deuxième pin) et Sannomatsu (Troisième pin). Placés sur le côté gauche du pont, ces pins présentent des tailles différentes : Ichinomatsu, le plus proche de la scène, est le plus grand. Ninomatsu, le deuxième, est plus petit. Sannomatsu, le troisième pin, est encore plus petit. Autrement dit, leur taille diminue à mesure qu’ils s’éloignent de la scène. Cet agencement crée un effet de perspective qui accentue la profondeur du plateau et renforce l'impression de distance pour le spectateur.

Premier pin, Deuxième pin et Troisième pin Ichinomatsu

Le long du hashigakari, le pont reliant la scène principale au rideau d’entrée, trois pins sont alignés : Ichinomatsu (Premier pin), Ninomatsu (Deuxième pin) et Sannomatsu (Troisième pin). Placés sur le côté gauche du pont, ces pins présentent des tailles différentes : Ichinomatsu, le plus proche de la scène, est le plus grand. Ninomatsu, le deuxième, est plus petit. Sannomatsu, le troisième pin, est encore plus petit. Autrement dit, leur taille diminue à mesure qu’ils s’éloignent de la scène. Cet agencement crée un effet de perspective qui accentue la profondeur du plateau et renforce l'impression de distance pour le spectateur.

  • le rideau d'entréeAgemaku
  • le pont-flottantHashigakari
  • Troisième pinSannomatsu
  • Deuxième pinNinomatsu
  • Premier pinIchinomatsu

Le saviez-vous ? Le saviez-vous ?

La résonance de la scène de nô.

Le plancher de la scène de nô est principalement fabriqué en bois de hinoki, le cyprès japonais. Il est conçu de manière à amplifier efficacement la musique du spectacle.
Pour améliorer l'acoustique, certaines scènes de nô sont dotées de grandes jarres (kame) placées sous le plancher. Ce dispositif ne se contente pas d’amplifier le rythme des pas frappés au sol, il influe aussi sur la résonance du chant (utai) et des instruments. Les acteurs s’appuient sur cette résonance pour ajuster leur jeu avec subtilité, faisant du sol un élément essentiel de la performance.

L'attrait de la cloche du nô Dôjôji

Cette cloche est seulement utilisée dans le nô Dôjôji ! Elle est l’un des éléments de décor les plus imposants du théâtre nô et joue un rôle central dans la mise en scène de ce nô. En effet, son maniement habile par l’acteur produit un effet saisissant sur le spectateur. En levant les yeux vers le plafond, on peut apercevoir la poulie spécialement conçue pour cette pièce. Ce mécanisme permet de suspendre la lourde cloche au-dessus de la scène, donnant lieu à l’un des effets les plus spectaculaires du nô.