Une scène nô sous un toit de chaume qui se fond dans l'ancienne cédraie japonaise.
Sanctuaire Hakusan, relié au temple Chûsonji
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Scène de nô reconstruite et offerte par l'ancien seigneur féodal Date
Le sanctuaire Hakusan est l'un des sanctuaires gardiens du temple Chûsonji et se trouve au nord de l'enceinte du temple.
La scène de nô existante (photo) a été reconstruite et offerte au temple en 1853 par le seigneur féodal Date Yoshikuni. À l'origine, le pin actuellement représenté sur le mur de fond de la scène n'était pas encore peint, car la scène avait été cédée au temple en pleine période de crise économique. C'est le peintre de nô, Matsuno Sôfu, qui ajouta plus tard le vieux pin de Yamauchi Enjôin.
Il s'agit de la seule scène moderne de nô de l'est du Japon qui soit entièrement équipée de ponts et de loges, et elle a été désignée bien culturel d'importance nationale en 2003. Le toit de chaume a été refait en 2016, et le magnifique bois nu qui a été délavé au fil des ans se fond dans l'ancien bosquet de cèdres. En outre, le soleil éclaire profondément la scène pendant les représentations, créant une atmosphère unique qui met en valeur les magnifiques costumes et visages.

Nô aux bénéfices du temple Chûsonji exécuté par les moines du temples et les résidents locaux
Selon une légende conservée au sanctuaire Hakusan, les guerriers Toyotomi Hidetsugu et Date Masamune auraient assisté à une danse de nô exécutée sur cette scène en 1591. Cependant, il est généralement admis que le nô a été introduit à Hiraizumi à l'époque du clan Date. Ce dernier était d'abord le mécène de l'école Konparu avant d'accorder son patronage à l’école Kita. Par ailleurs, les moines du Chûsonji ont initié les habitants de la région aux pratiques de chant et de danse du nô, perpétuant ainsi l’art du nô parmi la population locale.
De nos jours, le nô du Chûsonji, offert en hommage au sanctuaire Hakusan lors des festivals Fujiwara au printemps et en automne, est interprété d'une manière unique au Japon : les rôles de shite, waki, instrumentistes et kyogen sont joués par des moines du Chûsonji, tandis que les chœurs sont assurés par les habitants de la région.
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Chaque année en août, le nô à la lueur du brasier du Chûsonji vous invite dans un univers de mystère et de subtilité.
Le nô de Chûsonji, joué lors du festival de Fujiwara au printemps, est appelé nô d'Oshinji, ou nô rituel shintoïste. Le nô est interprété par les moines du temple de Chûsonji après la danse traditionnelle Kojitsushiki Sanban.
Le début de l'ancien Shiki Sanban (les trois rituels) au temple Chûsonji se caractérise d'abord par l'apparition sur scène d'un vieil homme (un vieillard à la barbe blanche) qui récite des prières dédiées aux montagnes et aux rivières environnantes. Dans le rituel suivant, un moine dont le visage est caché prononce un message de félicitations. Ensuite, un moine dont le visage est recouvert d'un masque de jeune femme exécute une danse avec des grelots et un éventail, accompagné de la flûte et des tambours. En 1876, ce rituel shintoïste ainsi qu'une pièce de nô ont été vus par l'empereur de l'époque.
En plus des représentations de nô du Chûsonji, le nô à la lueur des brasiers, organisé par le temple chaque année le 14 août, permet au public d'admirer le style de la troupe Kita et les kyogen de la troupe Izumi dans une ambiance mystérieuse.
Informations
- Adresse
Hiraizumi Koromonoseki,
Hiraizumi-cho, Nishiiwai-gun Iwate-ken 029-4102
Japon
- Tél
+81-191-46-4397
- Trajet
Environ 25 minutes en voiture de la gare JR Ichinoseki
- Arrêt de bus le plus proche
15 minutes à pied du temple Chûsonji (ligne Mizusawa Maesawa)
- Site officiel
https://iwatetabi.jp/spot/detail.spn.php?spot_id=723
(Association touristique de la préfecture d'Iwate)
Apprécier le nô à travers la musique

Le nô "Yoshino Shizuka"
Les lieux
Yoshino
Résumé
Minamoto no Yoshitsune descend du mont Yoshino. Afin de mettre fin à sa poursuite, Shizuka Gozen et son vassal, Tadanobu Sato, élaborent un plan. Une œuvre élégante avec de belles danses.
Vidéo spéciale
Galerie de photos
Collection de photos des paysages saisonniers de Hiraizumi et de ses sites liés au nô.
le charme des saisons à Hiraizumi
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Hiraizumi : charme historique et magnifiques cerisiers en fleurs
Dans l'ancienne ville de Hiraizumi, de magnifiques cerisiers en fleurs sont en pleine floraison de la mi-avril à la fin avril.
La « Route Sakura Namiki » (photo) s'étend sur près d'un kilomètre et demi le long de la route préfectorale 300 (ancienne route nationale 4), depuis la gare JR de Hiraizumi jusqu'au temple Chûsonji. Elle est bordée de rangées de cerisiers, dont des Somei Yoshino.
Lorsque les cerisiers sont en pleine floraison, la route devient un véritable "tunnel de fleurs" aux dégradés de rose, d'une beauté à couper le souffle.
La forêt Saigyô Zakura se situe dans la région de Nagashima. Elle est célèbre pour ces vers prononcés par le moine-poète Saigyô qui, surpris par sa beauté, écrivit :Sans jamais l'avoir entendu,
je découvre que des cerisiers fleurissent aussi ici, comme s'il existait un autre Yoshino. Des milliers de cerisiers en fleurs de toutes sortes ont été plantés dans le but de faire revivre l'ancien paysage de ces montagnes. Depuis l'observatoire, on peut voir les rues de Hiraizumi et des sites tels que le temple Chûsonji et le temple Môtsûji. Au loin, on aperçoit les cerisiers en fleurs et les montagnes enneigées.
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Venez admirer les iris et les lotus au bord de l’eau
À Hiraizumi, l’été commence avec la floraison de nombreuses fleurs aquatiques, apportant une agréable fraîcheur aux visiteurs.
Le jardin des iris du temple Môtsû-ji (photo) se trouve à l’ouest de l’étang Ôizumigaike, pièce maîtresse du jardin de style Jôdo. De la fin juin au début juillet, près de 30 000 iris, représentant plus de 300 variétés, y fleurissent. Pendant cette période, le festival des iris (Ayame Matsuri) se tient au temple Môtsû-ji, avec de nombreux événements célébrant les traditions japonaises.
Les lotus du temple Chûson-ji fleurissent de mi-juillet à mi-août dans l’étang Kongô-in, situé à l’est du Pavillon Doré (Konjikidô). Ces fleurs rares proviennent de graines vieilles de près de 800 ans, découvertes dans l’urne funéraire de Fujiwara Yasuhira, quatrième dirigeant du clan Fujiwara d’Ôshû. Leurs teintes éclatantes, venues d’un autre temps, donnent vie à l’histoire et émerveillent les visiteurs d’aujourd’hui.
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Le reflet des érables dans les eaux du parc Jôdo
De la fin octobre à la fin novembre, les arbres colorés rehaussent la splendeur de Hiraizumi, l’un des plus célèbres sites d’observation des feuilles d’automne dans le Tōhoku. On peut y admirer les érables flamboyants dans le cadre historique des temples et sanctuaires.
Le site du Kanji jizaiôin (photo) est un jardin adjacent au Môtsûji, vestige d'un temple que l'on dit fondé par l'épouse de Fujiwara no Motohira, le deuxième seigneur de la dynastie Ôshû Fujiwara. Les vestiges du jardin du paradis, centrés autour de l’étang de Maizuru, sont préservés dans leur forme quasi originale et forment aujourd’hui un parc historique aménagé. Les paysages et les érables qui se reflètent à la surface de l’étang transportent les visiteurs dans l’univers de l’époque Heian.
De plus, les érables se reflétant dans l’étang central Daizengaike du jardin du paradis de Môtsûji, ainsi que le contraste saisissant entre les érables Irohamomiji et Yamamomiji colorant l'enceinte du Chûsonji et les vieux cèdres denses qui les entourent, sont un spectacle incontournable.
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Temple ancien sous la neige
Hiraizumi, enveloppé de neige et plongé dans le silence, dégage une atmosphère empreinte de sérénité, évoquant une peinture à l'encre.
Le Bishamondô de Takkoku no Iwaya (photo) est une grotte sacrée que Sakanoue no Tamuramaro aurait dédiée à la divinité Bishamonten pour commémorer la pacification des peuples du nord du Japon. Ce lieu de culte, fort de ses 1 200 ans d’histoire, est classé site historique national sous le nom de Takkoku no Iwaya. En hiver, lorsque la neige s'accumule, le contraste entre le torii vermillon, le pavillon Bishamondô et la blancheur immaculée de la neige offre un spectacle saisissant.
À Hiraizumi, on organise également l’événement "Hiraizumi Daimonji Okuribi", où le sinogramme "Dai" signifiant "grand" est dessiné sur le mont Tabashine comme cela se fait également à Kyoto. Ce signe, faisant 100 mètres de long, est illuminé dans la nuit. En hiver, il se détache naturellement en blanc grâce à son manteau de neige, créant une scène unique et empreinte de charme appelée "Daimonji enneigé".
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